Republique Gabonaise

Le Président a dit son plaisir et son honneur d'ouvrir cette cérémonie GSMA à Kigali car tous les jours, plusieurs challenges se présentent et la technologie doit aider à apporter des solutions. Il a appelé à construire un futur inclusif pour le continent africain en adoptant les technologies pour booster l'innovation.

Les Technologies de l’Information facilitent l'accès à l’éducation, à la santé et à l'inclusion financière. Elles donnent plus de possibilités au pays dans le développement de sa connectivité.

Le potentiel de la technologie a transformé le système sanitaire et l'accès à la finance au Rwanda avec l’aide des opérateurs comme Airtel Rwanda qui a réduit les coûts des data délivrés aux populations et Orange pour les offres de smartphone à moindre coûts.

Le gouvernement définit la stratégie et le secteur privé implémente pour offrir le meilleur service aux usagers.

Par la suite, le Ministre des Nouvelles Technologies de l’Informations et de la Communication a enchainé une série d’audiences avec l’ensemble des sommités du monde des télécommunications en présence du Président du Conseil de Régulation, Célestin KADJIDJA et des collaborateurs membres de la délégation ministérielle.

Dans un premier temps, avec le Représentant Afrique Centrale de GSMA pour qui l’augmentation du nombre des personnes connectées devrait s’opérer en agissant sur l’écart de couverture. Sur ce plan, l’Etat doit mettre en places des politiques et prendre des mesures pour encourager les investissements des opérateurs notamment sur la politique fiscale, la mutualisation des infrastructures et le Fonds Universel.

Pour Madame le Ministre, l’enjeu pour le Gabon se situe au niveau de 71% d’écart d’utilisation. Dans cette optique, une étude sera diligentée pour apprécier les coûts des smartphones et des services DATA au niveau de l’ARCEP.

En effet, la démocratisation des prix de téléphones, le développement des applications qui impactent directement le quotidien des utilisateurs et le développement des services publics permettront de faire passer l’Internet du luxe à une nécessité.

Ensuite, le Directeur Général de Smart Africa, Lancina KONE pour qui le Gabon, assurant la Présidence du Conseil Africain des Régulateurs (CAR) à travers l’ARCEP, a fait montre d’un leadership sur la conduite du projet One Africa Network.

A cet effet, il a invité le pays a ratifié le protocole d’accord de l’Alliance.

En réponse, Madame le Ministre s’est réjouie de cette séance de travail qui est une tribune indiquée pour réaffirmer les engagements du CTRI qui s’inscrit dans la continuité au sein des organismes internationaux et l’ambition de réduire la fracture numérique. D’où l’officialisation de sa candidature à accueillir la prochaine session du sommet « Transform Africa 2024 ».

Enfin, le Secrétaire Général de l’UAT, John OMO qui a exprimé son inquiétude car aussi bien au sein de l’UIT que de l’UAT, le Gabon est aphone du fait du non-paiement de ses cotisations alors que la World Radio Conference (WRC) est prévue pour cette fin d’année à Dubaï.

Sur cette situation très embarrassante pour le pays, madame le Ministre a tenu à rassurer que le CTRI met un point d’honneur à redonner au Gabon sa place dans le concert des nations. D’où cet engagement fort de Laurence NDONG, « le Gabon sera présent à Dubaï et le Gabon votera ».

C’est sur ces « paroles de dignité » que l’agenda et le séjour en terre rwandais a pris fin.